L’avarice crisse sous les cadavres estampillés du sceau des puissants, quand les plus faibles escaladent leurs morts pour espérer toucher du doigt le paradis des Dieux. Numéria s’élève, plus brillante que jamais, comme le dernier bastion de l’humanité pour faire face aux nuées démoniaques qui s’abattent sans relâche dans les déserts de poussières. Terre d’accueil, de puissance et de richesse, si le rêve qu’elle inspire permet à des nations entières de survivre, la vermine pullule en son cœur aride là où justement elle se crie vertueuse et bienveillante. Entre discriminations, jeux de pouvoir et de manipulation, les enjeux sont nombreux au sein de la cité. Résonnent les cohortes mortuaires à ses portes en écho aux cris de révoltes qui s’élèvent en son sein, la bataille est quotidienne et la paix, qu’une sombre plaisanterie quand il est si facile d’oublier que tout n’est qu’une question de survie.